Sensibilisation sur les bonnes pratiques alimentaires avec à l’appui des démonstrations culinaires dans les zones d’intervention du projet a été l’objectif d’une tournée organisée par les responsables du projet d’appui à la production vivrière et de renforcement de la résilience dans les départements de l’Alibori, du Borgou et des collines. A la suite des formations organisées par le projet en collaboration avec la direction de l’alimentation et de la nutrition appliquée, il faut maintenant descendre dans les communautés rurales pour donner l’information combien salvatrice afin de sauver des vies humaines et préserver la santé des bénéficiaires du PAPVIRE-ABC.
Mardi matin à Tchaorou centre, des groupements et associations de femmes ont été entretenus par le représentant de la DANA, le responsable du centre de promotion sociale, les points focaux et les relais communautaires sur le bien être et la bonne alimentation. L’assistante du chef programme filière soja de l’ATDA 4 Kadhidjatou Mama Djougou, a procédé à une démonstration culinaire. Elle a préparé dans une logique de faire faire avec les femmes une sauce légume sans aucun additif chimique. Ni bouillon, ni bicarbonate, mais avec insistance sur l’utilisation du sel iodé, des fretins, du sésame et des œufs pour obtenir un résultat succulent. La dégustation aura permis aux femmes de rendre témoignage ainsi que le représentant du maire de Tchaorou Sinaî Cirè Badé.
Le même exercice a été fait à Gah-Barca, une localité de la commune de Tchaorou, par deux relais communautaires. Elles ont parlé aux femmes des bienfaits et de la conservation du sel iodé ainsi que des méfaits des bouillons et bicarbonates dans la cuisson des repas. Elles ont ensuite avec l’ensemble des femmes préparé une sauce légume qui a été dégustée sur place.
Après Tchaorou, la délégation de PAPVIRE-ABC s’est rendue à Ouèssè puis à Glazoué pour transmettre le même message aux communautés et insister sur les bienfaits de l’allaitement maternel. Dans chaque commune, une démonstration culinaire a été faite. Il faut noter que les ingrédients utilisés à chaque fois pour préparer le repas ont été cueillis dans les champs et les jardins ou achetés sur le marché local. Les femmes étaient dans l’ensemble satisfaites de ce qu’elles ont appris.